Asaniketan : la maison de l’espoir
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Le staff devant l'hopital

Le repas a délié les langues et le silence se met à chuchoter quelquefois. Des petits rires se font entendre mais consciencieuses, les femmes n’oublient pas leur toile et le travail avance malgré tout.

 

A l’hôpital, les doses de médicaments s’amenuisent peu à peu. Ce baromètre de fortune indique que la fin de la journée approche. Les malades se font plus rares. Les derniers à être auscultés sont ainsi plus chanceux. Le docteur prend le temps et les discussions s’allongent.

 

17h. La fin de la journée s’annonce. Un bourdonnement de voix, excitées par la fin de la journée, s’élève alors tandis que de nombreuses mains rangent, nettoient, trient les travaux de la journée. Une dernière inspection et les voilà sur le chemin du retour. A demain Asaniketan !

L’hopital ferme également ses portes et le staff rentre chacun de son côté.

 

Du côté des femmes, « le quartier d’Asaniketan », comme elles aiment à appeler ses 24 petites maisons, est celui le plus éloigné de l’association. Au fur et à mesure du chemin, le groupe de femmes diminue jusqu'à l’arrivée au quartier.

 

Les enfants jouent dehors, pieds nus dans les cailloux. Mais, ils ne sont sensibles qu’au retour de leurs mamans et se précipitent vers elles en riant. Une caresse, un bisou et c’est déjà le moment de s’occuper des tâches domestiques. Très vite, le soleil se fatigue et pâlit. La nuit pénètre dans les maisons.

La journée est finie. Les enfants rasasiés et au lit, la vaisselle faite, l’heure est à la détente.Une dernière blague échangée avec la voisine et allez, les lumières s’éteignent. Bonne nuit tout le monde.

 

 

Le docteur fait face et distribue encouragements et médicaments. Un habitué de 30 ans, souffrant de la lèpre, discute avec une des sœurs. Tous se sont attachés à ce vieillard accroché à son grand baton de berger. Il ne parle plus très bien mais ses yeux, malgré la fatigue liée à la maladie qui le ronge, s’illuminent facilement. Une simple attention et il est heureux pour la journée.

Une journEe à Kavali

Il est 8 h. Le portail grince de nouveau et Asaniketan commence tout doucement à s’animer.

Les Sœurs finissent leur prière dans la petite chapelle de leur maison puis vont prier avec le “staff” et enfin avec les femmes. Une nouvelle journée débute enfin. Les rires et bavardages des femmes font peu à peu place au silence et la concentration est au rendez vous comme chaque jour.

 

Les malades souffrant de la tuberculose et de la lèpre se pressent peu à peu aux portes du petit hôpital des Sœurs.

 

Le matin s’est déjà installé depuis quelques heures quand le portail se met à grincer doucement. Une femme entre dans le jardin et contourne la maison des Sœurs. Elle pose son petit panier et sa bouteille à l’abri des rayons assommants du soleil. Elle se met  très vite au travail et commence à nettoyer la pièce où ses amies et elle créent leurs oeuvres.

 

Dans la pièce des kalamkaris, telles des fourmis ouvrières, les femmes s’affairent méticuleusement sur leurs kalamkaris. Rien n’est laissé au hasard et Sœur Marie-Joséphine y veille.
La matinée s’étend rapidement, chacune occupée à ses propres responsabilités. A midi, des petits groupes de femmes se forment à l’ombre des bananiers. Le déjeuner est vite avalé et les voilà reparties pour une bonne après midi.